A
près des analyses effectuées auprès de 67 pays, la
France arrive en tête quant à la durabilité de son
système alimentaire. Qu’est-ce que c’est et qu’est-ce que ça implique ? Explications.
De quoi s'agit-il ?
Si la
France arrive championne dans bien des domaines, tels que le tourisme, la production de vin ou encore en matière de produits de luxe, son palmarès continue de s’allonger avec l’annonce de la conservation d’un titre plutôt particulier, et surtout très prometteur. L’entreprise d’
analyses britannique «
The Economist Intelligence Unit » et la fondation de suivi des données concernant l’alimentaire et la nutrition à travers le monde, «
The Barilla Centre for Food & Nutrition Foundation », proposent chaque année un classement des pays en mesurant la durabilité de leur
système alimentaire. Pour la troisième année consécutive, c’est la
France qui a été sacrée championne en la matière en décembre 2018.
Pour établir cette liste, les deux institutions ont donc passé au peigne fin les
systèmes alimentaires de 67 pays, c’est-à-dire leur façon de consommer et de produire. Arrivée devant les Pays-Bas ainsi que le Canada, la
France s’est offert la première place grâce notamment à ses efforts pour réduire le gaspillage alimentaire. Pour autant, la gestion de l’eau en matière d’agriculture et la fréquentation des chaînes de fast-food laissent à désirer. Bien qu’en bonne position, l’Hexagone doit maintenir et même faire évoluer ses pratiques pour garantir, à l’avenir, une durabilité du
système alimentaire encore bien meilleure qu’à ce jour.
Qu’est-ce que ce classement implique ?
La nouvelle a fait son effet lorsqu’elle a été annoncée : récemment, l’Institut français d’études démographiques a indiqué que d’ici 2050, la Terre ne comptera plus seulement 7,5 milliards de petits habitants, comme actuellement, mais bien 10 milliards. Alors que les scientifiques dénoncent, depuis des années, le mode de vie de l’Homme et son impact sur l’état de la planète sur laquelle il vit, l’accroissement de la population mondiale nécessitera de vifs efforts en matière de durabilité, si l’on veut espérer maintenir le réchauffement climatique à 1,5 degrés Celsius, comme l’exige l’une des promesses signées à l’occasion de l’accord de Paris. Il nous faudra beaucoup de
Plastic Odyssey, des bateaux de recyclage, pour remonter le pente.