Le fiasco de Roland Garros sous la pluie

L a quinzaine de Roland Garros a livré son verdict depuis dèjà trois semaines que l'on continue à polémiquer sur les conditions climatiques dans lesquelles se sont jouées les rencontres. Le problème n'est pas tant de contrecarrer les caprices du ciel, mais surtout de mettre en place des infrastructures permettant à Rolland Garros d'être digne de son rang de tournoi du grand chelem. Les autres "open" sont équipés de toits rétractables qui permettent à toutes les rencontres d'être jouées pour le plus grand plaisir des joueurs et des spectateurs. La journée de Mardi par exemple a vu des parapluies s'ouvrir par milliers et les vendeurs de poncho à la sauvette faire fortune. D'un strict point de vue tennis, les conditions de jeu ont été dramatiquement rallenties par la pluies qui a rendu la terre de la porte d'Auteuil particulièrement lente aux yeux de la très grande majorité des joueurs. Cela a avantagé  les joueurs défensifs et attentistes au détriment des joueurs les plus créatifs qui ne garderont pas un souvenir impérissable de cette édition 2016 de Roland Garros qui a accouché au sacre des frileux. Seule exception: Novak Djokovic pour qui la quinzaine a constitué une parenthèse qui à coup sur lui aura réchauffé le cœur.