Le grand-prix moto qui vous fait rêver

O n voulait vous parler du grand prix de moto, de roue qui patinent, d’espagnols et d’italiens qui frottent leur genou sur le bitume et qui roule des mécaniques. Marc Marquez a mené les essais d'après course organisés lundi à Jerez après le Grand Prix moto d'Espagne. Sur sa Honda équipée de pas moins de six ailerons (trois paires de petits windgets inédits), le n°93 précède Jorge Lorenzo d'une très courte tête : seulement 19 millièmes ! Valentino Rossi, brillant vainqueur dimanche devant les deux espagnols, décroche le 4ème temps derrière son potentiel futur coéquipier, Maverick Viñales. Pas très prolifique, le Docteur n'a enfilé le cuir que dans l'après-midi, signant 52 tours contre 90 pour Marquez, Vinales et Rabat. Le clan Yamaha en a profité pour tester des évolutions sur la M1, avec encore une fois la version dotée du réservoir sur l'arrière, mais encore une fois Rossi et Lorenzo ont rejeté cette évolution. Lorenzo a également testé une variante d'échappement développée cet hiver mais jusqu'ici uniquement utilisée par son coéquipier. De son côté, Ducati s'est essentiellement concentré à chercher des solutions à ses problèmes rencontrés tout le week-end avec les Michelin, ses pilotes se plaignant d'un manque de motricité critique. Aussi souligné par les représentants Yamaha et Honda, ce souci de patinage - très gênant pour certains pendant la course - serait lié aux hautes températures de la piste et à la rigidité du nouveau slick Michelin, durci suite aux soucis rencontrés notamment par Redding. Un grand prix moto haut en couleurs et en problème de motricité.