Montpellier: sa météo, le mercato et ses jokers

À Montpellier, outre une météo clémente, une équipe de rugby dans le top cinq, il y a le foot. C’est la nouvelle collection, le mercato comme ils disent. Des joueurs en rangs d’oignons qui attendent d’être achetés et vendus tels des esclaves. Ou plutôt des déjà presque milliardaires qui attendent de négocier des salaires encore plus mirobolants et qui en attendant sourient gentiment sur des pubs en nous faisant croire qu’ils vont résoudre le réchauffement climatique parce qu’ils sont potes avec le mec de la météo. Sur la piste d'Anthony Mounier pour renforcer son couloir gauche, Montpellier a dû renoncer à son ancien joueur, également courtisé par le FC Lorient, dans les dernières heures du mercato, Bologne (Serie A) fermant finalement la porte à un prêt. Mais le club héraultais souhaite toujours se renforcer dans ce secteur du jeu. Laurent Nicollin, président délégué du MHSC le dit à Midi Libre, samedi : «On a droit à un joker malgré la fin du mercato, explique le dirigeant. Soit un joueur évoluant actuellement en L1, soit un joueur au chômage et on va creuser toutes les pistes...» Outre le recrutement d'un joueur au chômage ("libre") ou d'un "joker médical", le règlement de la LFP (Article 213) autorise les clubs à recruter un "joker" après le mercato, à condition, notamment, que sa dernière licence ait été délivrée en France.