A
l’ère 2.0, « l’hyper-connexion » est devenue courante, voire même nécessaire. Du moins, c’est ce que semble penser la génération des «
millenials », goûtant aujourd’hui aux joies de la parentalité et désormais renommés «
parennials ». Zoom sur ce phénomène sociétale qui mêle éducation et technologies.
«
Plus tard, mon enfant n’aura pas de téléphone portable » ; «
Le mien n’aura pas d’ordinateur » ; «
Mon bébé ne grandira pas devant la télévision ». Il y a plusieurs décennies, dans les cours d’école, ceux que l’on appelle désormais les «
millenials » s’étaient comme déjà tracé un itinéraire de bonne conduite quant aux précautions à prendre avec ce qui n’était encore que de nouvelles technologies. Des années plus tard, il est désormais tant de voir si la génération Y, qui concerne les personnes nées entre les années 1980 et 2000, s’applique bien à suivre ce qui s’apparentait autrefois à un règlement de formalités contemporaines. Oui, parce que les
millenials ont désormais bien grandi et s’attèlent à l’une des tâches les plus belles bien qu’également classées dans les dures : l’éducation. Aujourd’hui, c’est bel et bien au tour des enfants des eighties, nineties et twenties de transmettre leurs gènes d’hyper-connectés à la génération future... Ou pas.
Une génération pro-Google
Si la génération Y se traîne une réputation d’égoïstes nés et d’immatures, les
millenials sont également associés à l’immense Toile qui, à ce jour, semble même régir leur vie. Ce n’est pas peu dire. Et pour cause, les journalistes du média et journal américain New York Times les a affublés d’un nouveau surnom : les «
Parennials ». Octroyé en raison de leur attrait pour les réseaux sociaux et autres plateformes émergeant des tréfonds d’Internet, ce surnom les érige officiellement en « parents 2.0 ». S'ils étaient déterminés, il y a de cela des années, à inculquer une éducation "à l'ancienne" à leurs progénitures, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils s'appliquent désormais à faire tout l'inverse dans leur propre quotidien.
Terminé les conseils inter-générationnels transmis au sein des familles, les
parennials se fient à leur Graal de toujours, leur guide spirituel depuis des décennies : le bien nommé Google. Une question ? Un doute ? Une angoisse, Google est là pour les aider et cela semble bien leur suffire. Ils ne font plus
qu'utiliser la technologie comme deuxième source de revenus.
Les parennials, mieux que leurs prédécesseurs ?
Si l’hyper-connexion a du bon, sous un certain angle, est-ce une bonne chose de placer le cheminement de son raisonnement dans les mains virtuelles d’un moteur de recherche ou d’un réseau social ? Tant que la part des choses est faite en toute conscience, cela peut l’être. Des applications de suivi de grossesse, de conseils en maternité, de suivi du sommeil et compagnie peuvent s’avérer utiles au quotidien. Pour autant, certains exemples ont suffi à démontrer les limites de l’addiction aux réseaux sociaux comme l’histoire de cette jeune femme qui a choisi le prénom de son enfant en fonction… De la disponibilité des identifiants disponibles sur
Twitter !
Alors, les
parennials, simplement mieux informés que les générations d’avant ou est-ce que la surinformation les plongent dans une surconsommation néfaste ?