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Quoi de neuf sur la planète golf ?

Disons plutôt qui. C’est bien le nouveau virtuose de la petite balle blanche Romain Langasque qu’il faut pister  dès maintenant...

D isons plutôt qui. C’est bien le nouveau virtuose de la petite balle blanche Romain Langasque qu’il faut pister  dès maintenant et ne plus lâcher, car il risque d’aller plus haut qu’aucun autre joueur français avant lui. À 21 ans, il a une gueule, une fraîcheur et une énergie jamais vues jusqu’ici ; comme une synthèse de ce que notre golf national a pu nous offrir depuis trente ans. Si, en revanche, vous êtes accro à la petite balle blanche, vous savez déjà que ce jeune homme est une pépite, de celle qu’on ne rencontre qu’une fois tous les dix ans. Sa victoire au British amateur – le Graal chez les non-professionnels –, en juin 2015, lui a ouvert les portes de deux Majeurs : le British Open un mois plus tard à Saint Andrews, où, impérial trois jours durant dans la tempête, il fut le seul des cinq Français engagés à passer le cut, puis le Masters, en avril dernier à Augusta, son dernier tournoi disputé avec le statut amateur, avec un dimanche en 68 (– 4) et une 39e place finale. Une performance saluée par cette confidence du fils de Bernhard Langer, la légende allemande deux fois vainqueur à Augusta (1985 et 1993), avec qui il avait disputé les deux premiers tours : « Mon père ne parle jamais d’aucun joueur lors d’un dîner, absolument jamais. Et là, il n’avait que du Romain Langasque à la bouche. » Son entraîneur, Benoît Ducoulombier, lui, ne délivre ses compliments qu’au compte-gouttes, parce qu’il tient à garder l’exigence la plus élevée à son égard. On l’a quand même un peu travaillé au corps, et il a fini par lâcher : « C’est vraiment un tout bon, vous avez le droit d’attendre de grandes choses de lui. » Tamisé à son sérum de vérité, ça donnerait plutôt un truc du genre : « Attention, talent ultime, le top 10 mondial est tout sauf un mirage. »