Ah le printemps. Ses couleurs, ses odeurs, et... les allergies au pollen

R esponsables d'un risque d’allergies particulièrement élevé, les pollens de bouleau envahissent cette semaine un large quart Nord-Est, de la Normandie à la Vienne et jusqu'aux Alpes. L’axe Est breton-Lozère est relativement épargné. Cauchemar saisonnier des gens souffrant d’allergies, les pollens de bouleau sont de retour, en dispersion intense à chaque période ensoleillée. Selon le réseau national de surveillance aérobiologique, ils ont déjà envahi un large quart Nord-Est, de la Normandie à la Vienne et jusqu'aux Alpes. L’axe Est breton-Lozère, lui, est relativement épargné. Moins gênants pour les personnes allergies, les pollens de charme sont eux aussi présents en grande quantité, notamment en Alsace, où leur concentration culmine. La bande Nord-Pas-de-Calais -  Savoie, à un degré cependant moindre, n’est pas épargnée. On en constatera une concentration faible sur le reste du territoire. Dans le sud de la France, la saison des pollens est en revanche déjà bien entamée : les pollens de platane, de frêne et de chêne sont en train de prendre le relais des pollens de cyprès, arrivés sur le pourtour du monde méditerranéen dès le mois de février. Parmi les symptômes constatés chez les personnes souffrant d’allergies, les différents pollens présents dans l'air peuvent provoquer des rhinites ou des conjonctivites, qui varient en fonction du type et de la concentration de pollen. Seule la pluie pourra apporter un répit bien mérité pour les allergiques, les pollens se disperseront à chaque période ensoleillée.