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e
fichage a un objectif simple : recueillir et conserver des informations sur des personnes à des fins d'identification, de surveillance ou administratives. Selon leurs besoins, l'Etat, les organisations sociales et les entreprises pratiquent le
fichage des employés, populations, délinquants et autres. Mais malgré les réticences de certains, cette pratique est de plus en plus adoptée aujourd'hui. Il y a quelques mois, ceci a d'ailleurs été constaté lorsque la création d'un mégafichier incluant les données personnelles des Français a été validée par le Conseil d'Etat. Mais un projet de fichage plus grand pourrait être mis en place.
Un projet de fichage des citoyens étendu à l'Europe
Prochainement, il se pourrait qu'un
projet de fichage étendu à toute l'Europe soit mis en place. En effet, le 5 février dernier, le Parlement européen et la présidence du Conseil européen ont signé un accord préliminaire sur l'interopérabilité des systèmes d'information au niveau de tout le continent européen. Concrètement, cet accord devrait permettre la mise en place d'une base de données centrale rassemblant les images faciales et empreintes digitales (données d'identification biométriques et alphanumériques) des citoyens non membres de l'Union européenne.
Avant qu'il ne devienne une législation, le Parlement européen et la présidence du Conseil européen doivent approuver ce projet de manière officielle.
Les objectifs de ce projet
Les buts de ce projet sont de promouvoir les contrôles aux frontières et de prévenir les attaques terroristes.
La Commission souhaite avancer doucement dans la réalisation de ce projet. La première base de données centralisée avec interopérabilité entrera en vigueur en 2020. Son coût a été estimé à 480 millions d'euros pour les quatre premières années. La seconde base reviendra quant à elle à 212,1 millions d'euros. plus moyen de
disparaître en 21 jours...